Dans cet article Dans cet article
- Les différents types de pompiers
- La grille indiciaire des pompiers professionnels
- Le salaire des pompiers volontaires
- Les évolutions salariales des pompiers
- L’importance de la formation dans le métier de pompier
- Les spécificités de la profession de sapeur-pompier
- Les perspectives d’évolution au sein du corps des sapeurs-pompiers
En cette année 2024, combien gagne un pompier en France ? C’est une question que vous vous posez peut-être. Après tout, ces professionnels du secours mettent leur vie en danger quotidiennement pour assurer notre sécurité. Quelle est donc leur récompense financière pour un tel dévouement ? En tant que citoyens, il est intéressant de se pencher sur la réalité de cette profession, souvent idéalisée mais rarement décortiquée.
Les différents types de pompiers
Avant de se lancer dans les chiffres, il est important de comprendre que le métier de pompier n’est pas unique. En effet, l’univers des sapeurs-pompiers se divise en deux catégories principales : les pompiers professionnels et les pompiers volontaires.
Les pompiers professionnels exercent leur métier à temps plein. Ils sont salariés par le service départemental d’incendie et de secours (SDIS) et leur statut est celui de fonctionnaires territoriaux.
Au contraire, les pompiers volontaires, aussi appelés sapeurs-pompiers volontaires (SPV), ne sont pas rémunérés à temps plein. Ils exercent une autre activité professionnelle à côté de leur engagement de sapeur-pompier, qui est considéré comme une activité civique bénévole. Ils perçoivent une indemnité en contrepartie de leur engagement.
Il est donc essentiel de différencier ces deux statuts pour comprendre les grilles indiciaires et les salaires des pompiers.
La grille indiciaire des pompiers professionnels
Les pompiers professionnels sont rémunérés selon une grille indiciaire qui détermine leur salaire en fonction de leur grade et de leur échelon. Le grade le plus bas est celui de sapeur, suivi du caporal, du sergent, de l’adjudant, du lieutenant, du commandant et enfin du colonel.
Le salaire d’un pompier professionnel dépend donc de son grade et de son échelon au sein de ce grade. Par exemple, un sapeur de 2ème classe débutant (premier échelon) gagne un salaire brut d’environ 1 520 euros par mois. À l’échelon maximal (10ème échelon), le salaire brut mensuel avoisine les 2 200 euros.
Un caporal, quant à lui, commence sa carrière avec un salaire brut d’environ 1 620 euros par mois. Au 10ème échelon, son salaire peut atteindre 2 300 euros brut par mois.
Il est important de préciser qu’à ces salaires de base s’ajoutent des primes et indemnités diverses, qui peuvent constituer une part significative de la rémunération totale.
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Le salaire des pompiers volontaires
Les pompiers volontaires, quant à eux, ne sont pas rémunérés à temps plein. En effet, ils perçoivent une indemnité horaire en fonction de leur grade et de leur qualification. Cette indemnité est versée pour chaque intervention, chaque formation suivie et chaque heure de garde effectuée.
Par exemple, un sapeur de 2ème classe volontaire perçoit une indemnité de 7,60 euros brut par heure d’intervention. Un caporal volontaire reçoit quant à lui 8,10 euros brut par heure d’intervention.

Les évolutions salariales des pompiers
L’évolution salariale d’un pompier dépend de nombreux facteurs. Outre l’ancienneté et l’évolution dans la hiérarchie, d’autres éléments peuvent influencer le salaire. Par exemple, les pompiers qui occupent des postes à responsabilité ou qui ont des spécialités particulières (plongeur, grimpeur, secouriste en montagne, etc.) peuvent bénéficier de primes spécifiques.
De plus, les pompiers peuvent aussi bénéficier d’une revalorisation salariale lors de la révision des grilles indiciaires ou en cas de restructuration du service. Ces augmentations sont toutefois soumises à des négociations et ne sont pas automatiques.
En somme, le salaire net d’un pompier dépend de son statut (professionnel ou volontaire), de son grade, de son échelon, mais aussi de ses qualifications spécifiques et des primes qu’il peut percevoir. C’est donc un sujet complexe qui ne peut se résumer à un simple chiffre.
L’importance de la formation dans le métier de pompier
Pour devenir pompier, qu’il soit volontaire ou professionnel, une formation est nécessaire. Celle-ci comprend des cours théoriques et pratiques, des stages et des exercices d’entraînement.
Les pompiers professionnels doivent réussir un concours pour accéder à la formation, qui dure ensuite plusieurs mois. Les pompiers volontaires, quant à eux, sont formés tout au long de leur engagement, de manière continue.
La formation est essentielle dans ce métier où chaque intervention peut présenter des risques. Elle permet d’acquérir les compétences nécessaires pour assurer la sécurité des personnes et des biens, mais aussi pour se protéger soi-même.
La formation a également une influence sur le salaire des pompiers. En effet, une bonne formation permet d’accéder à des postes à responsabilité et à des spécialités rémunératrices. Elle est donc un investissement qui peut se révéler rentable à long terme.

Les spécificités de la profession de sapeur-pompier
Le métier de sapeur-pompier implique des responsabilités et des risques considérables. Ces professionnels sont souvent les premiers sur le terrain lors d’accidents, d’incendies ou de catastrophes naturelles. Ils sont aussi présents lors d’événements publics pour assurer la sécurité des citoyens.
Dans le cadre de leur emploi, les sapeurs-pompiers professionnels sont amenés à travailler en équipe, souvent dans des conditions difficiles. Ils doivent faire preuve de courage, de résilience et de solidarité. En plus de leur formation initiale, ils doivent suivre régulièrement des formations continues pour maintenir leurs compétences et se familiariser avec de nouvelles techniques et technologies.
Aussi, contrairement à d’autres professions, le métier de sapeur-pompier n’est pas limité à des horaires de travail classiques. Les pompiers professionnels et volontaires travaillent souvent en horaires décalés, de jour comme de nuit, et peuvent être appelés en urgence à tout moment. Cette particularité peut affecter leur vie personnelle et familiale, et n’est pas sans conséquences sur leur santé mentale et physique.
Il faut également souligner que, même si les grilles indiciaires fournissent un cadre pour la rémunération des sapeurs-pompiers, le salaire net peut varier en fonction de divers facteurs tels que les heures supplémentaires, les primes de risque, les indemnités de déplacement, etc. De plus, les pompiers volontaires, qui représentent environ 80% des sapeurs-pompiers en France, perçoivent une indemnité et non un salaire, ce qui rend la comparaison encore plus complexe.
Les perspectives d’évolution au sein du corps des sapeurs-pompiers
Au-delà du salaire, le métier de sapeur-pompier offre d’importantes perspectives d’évolution. En effet, en fonction de leur expérience, de leur formation et de leurs compétences, les sapeurs-pompiers peuvent gravir les échelons et accéder à des postes à responsabilité.
C’est notamment le cas pour les pompiers professionnels qui, après quelques années de service, peuvent passer des concours internes pour accéder à des grades supérieurs. Ils peuvent ainsi devenir sergent, adjudant, lieutenant ou encore commandant. Chaque grade supérieur implique des responsabilités accrues, mais aussi une augmentation de salaire.
De même, les pompiers volontaires, en fonction de leur engagement et de leur formation, peuvent eux aussi évoluer dans la hiérarchie et accéder à des grades plus élevés.
En outre, certains pompiers choisissent de se spécialiser dans des domaines spécifiques tels que le secours en montagne, la plongée, le secours routier ou encore l’incendie industriel. Ces spécialisations peuvent leur permettre d’accéder à des postes plus spécialisés et potentiellement plus rémunérateurs.