La population sénégalaise présente une forte diversité ethnique. On peut distinguer plusieurs grands groupes de population. Les Wolof (42 p. 100 de la population), peuple d’agriculteurs musulmans cultivant principalement l’arachide dans le centre du pays, peuvent être regroupés avec les Sérères (10,7 p. 100), première communauté catholique du Sénégal formant l’élite du pays et plutôt regroupée sur la côte et dans la région de Thiès. Un autre groupe est formé par les Peul (environ 14 p. 100), des pasteurs souvent sédentarisés, présents dans toutes les zones sahéliennes et les montagnes du Sud, et les Toucouleur (environ 8 p. 100), qui vivent dans la vallée du Sénégal.
Un troisième groupe est constitué des peuples « forestiers » (à majorité catholique mais avec une forte tradition animiste) habitant la Casamance, région de forêts pluviales située dans le sud-ouest de pays : les Diola (3 p. 100) en constituent la communauté la plus importante. Enfin, les Mandingues (5,3 p. 100) et les Bambara (0,5 p. 100 chacun) constituent de petites communautés dans les régions périphériques proches du Mali ou de la Guinée. D’autres petites ethnies isolées habitent dans les montagnes du Sud-Est, tels les Bassari dans les contreforts du Fouta-Djalon. Enfin, le Sénégal abrite aussi des communautés étrangères issues de mouvements migratoires (appelées les « Nars ») ; ceux-ci sont principalement constitués de Libanais et de Maures et sont implantés à Dakar et dans les agglomérations au nord de la Gambie, où ils tiennent des petits et moyens commerces.
Le français est la langue officielle du Sénégal. Le wolof, le sérère et le peul (poulaar) sont les langues africaines les plus parlées. Le wolof est cependant la langue prééminente et des efforts ont été faits dans le domaine de l’éducation pour la promouvoir comme langue écrite. Près de neuf habitants sur dix sont des musulmans sunnites regroupés en confréries. La plus importante, celle des Mourides, se trouve essentiellement chez les Wolof ; elle a fait du travail manuel (notamment la culture de l’arachide) et de l’attachement à son initiateur, Amadou Bamba M’Backé, la base de sa foi. Son chef spirituel, le « Calife général », se trouve dans la ville sainte de Touba, haut lieu de pèlerinage abritant la dépouille d’Amadou Bamba M’Backé. Le poids politique et économique du mouridisme est incontournable. La confrérie tidjane, moins importante, professe un islam plus classique et plus mystique. © "Sénégal" sources Emmanuel Buchot et Encarta
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