La tension devenant de plus en plus vive, la Grande-Bretagne décide de se retirer de la région et confie la question du devenir de la Palestine à l’Organisation des Nations unies (ONU). Celle-ci adopte, le 29 novembre 1947, un plan de partage du territoire palestinien prévoyant la création de deux États, l’un arabe, l’autre juif, qui seraient unis économiquement. Selon ce plan, les frontières de l’État juif recouvrent la Galilée orientale, la plaine côtière et le Néguev. Jérusalem devient une zone internationale placée sous la juridiction de l’ONU. Le plan est accepté par les dirigeants sionistes, mais refusé par les Arabes palestiniens et par les États membres de la Ligue arabe. Les Britanniques n’interviennent pas dans les combats qui s’intensifient entre les communautés.
Le mandat britannique prend fin le 15 mai 1948. Le même jour, David Ben Gourion proclame l’indépendance de l’État d’Israël. La première guerre israélo-arabe éclate immédiatement. Les armées égyptienne, transjordanienne, syrienne, libanaise et irakienne se joignent aux groupes armés palestiniens qui combattent les Juifs depuis novembre 1947. Israël, victorieux, accroît la superficie de son territoire de 7 000 km2.
La bande de Gaza, à la frontière égypto-israélienne, reste aux mains des Égyptiens et la Cisjordanie est annexée par la Transjordanie, qui, dès lors, prend le nom de Jordanie. Quatre armistices sont conclus, mais ils ne signifient pas la paix. Les pays arabes, humiliés par leur défaite, ne reconnaissent pas le droit à l’existence du nouvel État. Le conflit conduit à l’exode 800 000 Arabes palestiniens, réfugiés en Syrie, en Jordanie et au Liban, et qui vont demeurer pour la plupart dans des camps, privés de toute nationalité. © "Israel" sources Emmanuel Buchot et Encarta
Photos des pays d'Asie à visiter
Photos des pays d'Europe à visiter