La violence continue au Liban. En 1977, Kamal Joumblatt est assassiné. De nouveaux affrontements se déroulent entre l’armée syrienne et les milices chrétiennes. En juin 1978, Tony Frangié, le fils de l’ancien président, est assassiné et de profondes divisions apparaissent entre le Front libanais et les phalangistes de Pierre Gemayel allié à Camille Chémoun, d’une part, et la tendance représentée par Soleiman Frangié, d’autre part.
Dès le mois de mars 1978, Israël envahit le sud du Liban pour tenter de détruire les bases palestiniennes. Les Palestiniens sont repoussés au nord du Litani. L’ONU envoie une force d’interposition : la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul), mais Israël maintient son soutien aux maronites et ses attaques contre les bases de l’OLP au Liban. Le 18 avril 1979, le général Saad Haddad, qui a rompu avec l’armée libanaise, proclame un « État du Liban-Sud ».
Cette même année voit le triomphe, à Téhéran, de la révolution chiite menée par l’ayatollah Khomeiny. L’Iran devient alors l’un des acteurs régionaux du conflit libanais. Le régime des mollahs soutient sans discontinuer la milice chiite islamiste du Hezbollah et les groupes terroristes du Djihad islamique, qui multiplient les attentats, au Liban mais aussi en Israël.
En 1981, la Force arabe de dissuasion affronte les milices des Kataëb, soutenus par Israël. Les combats se multiplient jusqu’à l’établissement d’un cessez-le-feu le 24 juillet 1981. Les forces syriennes contrôlent le nord et la plaine de la Bekaa, tandis que le sud et Beyrouth-Ouest sont aux mains des progressistes et de l’OLP. Sur le plan politique, la situation est également chaotique ; la difficulté réside dans la nécessité de restaurer l’État. Béchir Gemayel (fils cadet de Pierre Gemayel), à la tête des Phalanges ou Forces libanaises, s’allie à Camille Chamoun et tous deux constituent le Front libanais, regroupant les Kataëb et les maronites. "Liban" sources Emmanuel Buchot et Encarta
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