Après le partage de l’Empire romain (395 apr. J.-C.), la Grèce est intégrée à l’Empire romain d’Orient. L’histoire du pays et de la zone égéenne doit alors se confondre avec celle de l’Empire byzantin, marqué par un mélange de culture hellénique, d’influences orientales et de christianisme.
Malgré le poids de Byzance, les Grecs restent prépondérants dans l’administration, et la langue grecque demeure la langue de culture. Avec Héraclius Ier, l’influence hellénique se manifeste par le titre de basileus autocratoradopté par l’empereur.
Attachée à la tradition païenne jusqu’à la fermeture des écoles philosophiques d’Athènes par Justinien Ier en 529, la Grèce se trouve mêlée aux querelles théologiques qui déchirent l’Empire, comme le monophysisme (Ve-VIe siècles) ou l’iconoclasme (VIIIe-IXe siècles), hérésie qui doit laisser à la religion orthodoxe, adoptée après le schisme de 1054, la ferveur des icônes.
Le territoire grec n’est pas à l’abri des incursions étrangères, qui contribuent à son appauvrissement et à son repli :
du VIe au VIIIe siècle, les Wisigoths, les Ostrogoths, les Huns, puis les Slaves et les Avars entrent massivement dans la péninsule, occupant l’Illyrie, la Macédoine et la Thrace ; les Arabes prennent Chypre (649), Rhodes (654), la Crète (826), puis Thessalonique (904) ; les Bulgares, battus par Basile II en 996, s’avancent jusqu’en Thessalie ; les Normands, arrivés en Épire à la fin du XIe siècle, ravagent l’Attique et l’Eubée. "La Grèce antique" © Ecrit par E. BUCHOT. Sources : Encarta, Wikipedia, Larousse.
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