À l’instar de ses voisins du golfe Arabo-Persique, le Qatar a bâti sa prospérité économique sur l’exploitation de ses ressources en pétrole et en gaz naturel, en s’appuyant largement sur une main d’œuvre et une expertise étrangères. Toutefois, alors qu’il ne dispose que de réserves de brut relativement moyennes mais des troisièmes réserves au monde de gaz naturel, il s’est orienté, dès la fin des années 1980, vers le développement de son programme gazier et une diversification de son économie (dans les domaines de la liquéfaction du gaz naturel, de la pétrochimie, de la production d’aluminium, et du tourisme).
Ces orientations se sont accompagnées, à partir des années 1990, d’une ouverture aux investissements étrangers.
Au milieu des années 2000, le Qatar possède l’un des revenus par habitant les plus élevés au monde (63 000 dollars en 2006) et l’une des plus fortes croissances économiques.
L'agriculture occupe une place négligeable dans l’économie qatarie. Toutefois, compte tenu de conditions naturelles défavorables, les dirigeants ont promu un ambitieux programme de développement agricole (irrigation, dessalement de l’eau de mer, fermes expérimentales) visant à assurer l’autosuffisance alimentaire. Les principales cultures concernent les dattes, les céréales et les légumes ; l'élevage, lié à la persistance de populations nomades, conserve une certaine importance. Si l’objectif d’autosuffisance alimentaire n’est pas atteint au milieu des années 2000, la majeure partie des légumes, du lait et du poisson consommés par les Qataris est produite localement. "Qatar" © Emmanuel BUCHOT. Sources Encarta et Wikipedia.
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