La principale source de revenus du pays provient du canal. La zone franche de Colón, la deuxième du monde après celle de Hong Kong, est une des assises de l’économie du pays, ainsi que le système des pavillons de complaisance qui assure au Panamá d’importants revenus et en fait le deuxième pays du monde pour l’importance de la flotte. Le produit intérieur brut (PIB) du Panamá était, en 2006, de 17 milliards de dollars, soit 5 200,60 dollars par habitant. Seul un tiers des habitants dispose d’un véritable travail salarié. Le reste de la population travaille dans l’agriculture de subsistance, le secteur informel ou est au chômage. Près de 17 p. 100 des salariés appartiennent à un syndicat.
Environ 8 p. 100 du territoire panaméen est consacré à l’agriculture. Les principales cultures sont la banane, la banane plantain, la canne à sucre, le riz, le maïs et le café. La forêt panaméenne produit divers types de bois, en particulier de l’acajou. Les importantes réserves forestières du pays sont pratiquement inexploitées en raison d’une mauvaise infrastructure routière. De grandes plantations, généralement dirigées par des sociétés nord-américaines, produisent des bananes, de la canne à sucre et du cacao.
Le Panamá produit de petites quantités d’or et d’argent et exploite du sel le long de la côte du Pacifique. La plupart des produits manufacturés, tels que le ciment, les cigarettes, les chaussures, les vêtements, le savon, les produits alimentaires et les boissons alcooliques, sont destinés au marché local. Les produits pétroliers sont raffinés surtout pour l’exportation.
L’unité monétaire du Panamá est le balboa, qui est divisé en 100 centésimos. Les billets et les pièces américains ont également cours légal, le balboa n’étant en fait que le nom local du dollar américain.
Les principales exportations du pays sont les bananes, les produits pétroliers, les crevettes, le sucre non raffiné et le café. Les États-Unis sont le premier partenaire commercial du pays (ils reçoivent ainsi plus de 60 p. 100 des exportations panaméennes). Le Mexique et le Japon sont les autres fournisseurs importants du pays, qui importe principalement des carburants minéraux, des machines, des produits chimiques, du matériel de transport et des produits manufacturés de base.
Le Panamá dispose de 11 643 km de routes, y compris une section de la route panaméricaine qui s’arrête, à l’est, juste avant la frontière colombienne. Le pays est également desservi par 450 km de voies ferrées. La principale ligne de chemin de fer traverse l’isthme depuis Cristóbal jusqu’à Panamá. Les principaux ports du pays sont Balboa, Cristóbal, Bocas del Toro, Almirante et Puerto Armuelles. La flotte marchande panaméenne est l’une des plus importantes du monde, bien qu’un grand nombre des navires qui y sont enregistrés appartiennent à des compagnies étrangères et ont des équipages étrangers. Un aéroport international se trouve près de Panamá. Dans les années 1990, les huit principaux quotidiens panaméens étaient Crítica, La Estrella de Panamá, El Extra, El Matutino, Mediodía, La Prensa, La República et El Siglo."Panama" " Ecrit par Emmanuel Buchot et Encarta
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