Le produit intérieur brut (PIB) de la Nouvelle-Zélande approchait 109 milliards de dollars en 2005, soit un revenu moyen par habitant de 26 663,60 dollars. Le secteur primaire représente aujourd'hui moins de 9,5 p. 100 du PIB, contre 25 p. 100 pour le secondaire et environ 65,5 p. 100 pour le tertiaire.
Depuis le milieu des années 1980, la Nouvelle-Zélande est passée d'une économie protectionniste et réglementée à l'une des économies les plus libérales et déréglementées des pays industrialisés. Les changements avaient pour but de restaurer la croissance économique après deux décennies de stagnation, de contrôler l'inflation et de réduire le déficit budgétaire et l'énorme dette publique. Au début des années 2000, plusieurs de ces objectifs semblent être en régression après avoir été un temps atteints. Le taux d'inflation a été réduit à 1,8 p. 100 en 1996, alors qu'il était de 11 p. 100 à la fin des années 1980, mais il est remonté à 2,3 p. 100 en 2004.
La croissance économique atteignait environ 6 p. 100 en 1994, contre environ 2 p. 100 au cours des années 1980, et elle s’établit à 3,21 p. 100 pour la période 1990-2003. En outre, cette politique économique ultralibérale connaît des écueils. En 2001, le gouvernement travailliste a été contraint de renationaliser la compagnie aérienne Air New Zealand proche de la faillite, tandis que la privatisation du secteur de l’électricité s’est traduite par un service défaillant sans baisse des tarifs. En 2004, le taux de chômage atteignait 3,9 p. 100 seulement.
Au début des années 2000, 9 p. 100 de la population active travaillait dans le secteur primaire et 23 p. 100 dans le secteur secondaire. 68 p. 100 de la population travaillait donc dans le secteur tertiaire, notamment dans les services sociaux et communautaires, dans le commerce de gros et de détail, l'hôtellerie et la restauration et dans le secteur financier. Jusque dans les années 1980, le taux de chômage était généralement bas, et le niveau de vie relativement élevé grâce au système de protection sociale.
Cependant, les réformes économiques introduites au milieu des années 1980 ont contribué à la hausse du chômage. Début 1991, près de 11 p. 100 de la population active, estimée à 1,64 million de personnes, étaient au chômage. En 2004, cependant, ce chiffre est revenu à 3,9 p. 100, l’un des plus faibles des pays développés. Au début des années 1990, la Nouvelle-Zélande comptait environ 80 syndicats rassemblant plus de 600 000 membres. En 1991, la syndicalisation obligatoire dans certains secteurs de l'économie a été abolie, et le système de négociations collectives, en place depuis longtemps, a été remplacé par un système de contrats individuels et d'accords salariaux locaux. "Nouvelle Zélande" sources Emmanuel Buchot et Encarta
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