L’Arménie, qui souffre de l’enclavement de son territoire et d’un manque de ressources naturelles, fonde son développement sur l’agriculture, les services et le secteur de la construction. Le passage à l’économie de marché au cours des années 1990 a entraîné une grave crise économique (crise industrielle, inflation galopante). Le pays a également beaucoup souffert du blocus qui lui est a été imposé par l’Azerbaïdjan et par la Turquie à partir du début du conflit du Haut-Karabagh en 1991.
En dépit de ces vicissitudes, le gouvernement s’est engagé fermement dans des réformes structurelles (privatisations, introduction en 1993 d’une monnaie nationale, le dram, en remplacement du rouble) qui ont conduit l’Arménie à devenir, en février 2003, le 145e membre de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).
En 2016, le produit intérieur brut (PIB) de l’Arménie s’élevait à 10,4 milliards de dollars. Avec un PIB par habitant de 2 122,20 dollars, le pays se classe parmi les pays relativement pauvres de la planète. Après plusieurs années de croissance négative, une reprise s’est amorcée à partir de 1995 permettant au pays de bénéficier d’une croissance positive de son PIB, dépassant 10 % annuellement.
Le taux d’inflation est maîtrisé après avoir atteint des sommets (2 122 % en 1994). En revanche, la dette extérieure est en augmentation, s’élevant à près de 2 millions de dollars à la fin des années 2000, contre 552 millions de dollars pour l’année 1997 et 140 millions en 1993, et la corruption est un problème majeur. L’Arménie, qui est le plus gros bénéficiaire de l’aide américaine dans la région, reste économiquement dépendante des programmes du Fonds monétaire international (FMI), mais aussi de son voisin russe dont elle est un des plus sûrs alliés. "Arménie" " Ecrit par Emmanuel Buchot et Encarta
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