En octobre 1989, sous l’égide du Maroc, de l’Algérie et de l’Arabie saoudite, 59 députés libanais (sur 79 encore vivants) s’accordent sur un projet de réforme constitutionnelle, prévoyant un rééquilibrage des pouvoirs, et à terme l’abolition du confessionnalisme.
En novembre, ces accords signés à Taëf, en Arabie saoudite, sont ratifiés par le Parlement, qui élit René Mouawad à la présidence. Ce dernier est assassiné dix-sept jours plus tard et le Parlement désigne un autre maronite, Elias Hraoui, pour lui succéder.
En octobre 1990, les troupes syriennes et l’armée libanaise régulière mettent en déroute les forces armées demeurées fidèles à Michel Aoun. Par la suite, l’armée libanaise, soutenue par la Syrie, reprend le contrôle de la majeure partie du pays, désarme les milices et chasse l’OLP de ses bastions dans le Sud-Liban. Le retour progressif à la paix coïncide avec le déplacement des conflits proche-orientaux vers le golfe Arabo-Persique, d’une part, et avec les progrès du processus de paix entre Israël, Palestiniens et pays arabes, d’autre part.
En mai 1991, la Syrie et le Liban signent un traité d’amitié et de coopération, confirmant les termes des accords de Taëf qui comportent un volet sur les relations entre les deux pays : la Syrie peut demeurer au Liban jusqu’à la mise en application de toutes les réformes constitutionnelles prévues et jusqu’au retrait israélien du Liban-Sud. Le traité prévoit également l’harmonisation des politiques économiques, culturelles et extérieures des deux pays. "Liban" sources Emmanuel Buchot et Encarta
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