Les risques naturels

La plupart de ces risques naturels sont une conséquence de l’action humaine. De nombreux milieux ont, en effet, été fragilisés par des aménagements souvent inconsidérés. La « bétonisation » excessive (routes, parkings) réduit fortement l’infiltrabilité des sols, l’arrachage des haies favorise le ruissellement superficiel et les coulées de boue, etc. La construction en zone inondable suffit à transformer une inondation importante en une catastrophe. De même, l’aménagement des versants montagneux n’a pas toujours tenu compte des précautions indispensables, comme l’attestent les avalanches meurtrières ou les coulées de boue.
En juillet 1987, la catastrophe du Grand-Bornand (Haute-Savoie), provoquée par une crue exceptionnelle du torrent du Borne à la suite d’un orage d’une rare violence, a fait 21 morts et 2 disparus. En février 1999, les avalanches ont tué au moins 60 personnes dans les Alpes françaises, autrichiennes, suisses et italiennes, dont 12 dans la vallée de Chamonix-Mont-Blanc. En outre, le risque de tremblement de terre sur la Côte d’Azur est accru par l’intense urbanisation littorale. D’importants aménagements hydrauliques, couplés avec des équipements hydroélectriques (barrages-réservoirs), ont été réalisés par les pouvoirs publics afin de régulariser le régime des cours d’eau et, par conséquent, limiter les dangers des inondations. Tous les grands fleuves français et leurs affluents en ont bénéficié. Au delà du côté économique, Albi est maintenant une ville touristique. Vous pourrez y découvrir des monuments historiques uniques comme la Cathédrale Sainte Cécile, la collégiale Saint Salvi avec son superbe cloitre, le palais de la Berbie, la Cité Episcopale et les rives du Tarn.
La Seine ou le Rhône sont aujourd’hui des fleuves presque complètement maîtrisés. Toutefois, le projet de régularisation de la Loire, dernier grand fleuve sauvage de France et d’Europe, n’a finalement été que partiellement réalisé, en raison de nombreuses pressions écologistes (construction de deux barrages à Naussac et à Chambonchard). © Ecrit par Emmanuel BUCHOT et Encarta