En 2017, l’agriculture représentait 5,1 p. 100 du PIB du Brésil et employait 13,8 p. 100 de la population en 2005. Près du quart de la production mondiale de café provient des plantations brésiliennes des États de São Paulo, de Paraná, d’Espírito Santo et du Minas Gerais. En 2006, le Brésil produisait 2,59 millions de tonnes de café par an, essentiellement destinées à l’exportation. Le Brésil est aussi le premier producteur mondial de canne à sucre (411 millions de tonnes en 2004 — elle est utilisée non seulement pour la fabrication du sucre, mais aussi pour celle d’alcool destiné à faire fonctionner un parc automobile de 2,5 millions de véhicules) et d’oranges, au milieu des années 2000. Il est également dans les tout premiers rangs mondiaux pour la production de soja (49,2 millions de tonnes en 2004), de tabac, de coton, de cacao, de maïs, de manioc et de ricin.
Il produit également de grandes quantités de riz, pommes de terre, blé et bananes. L’élevage porcin et bovin est également bien représenté dans presque tous les États, le Brésil étant le premier exportateur mondial de viande bovine et de viande de poulet au milieu des années 2000.
En 2005, le Brésil a été classé par l’ONU comme le pays le plus inégalitaire au monde, 57 p. 100 des terres appartenant à 2,7 p. 100 des propriétaires. La réforme agraire réclamée par le Mouvement des paysans sans terre (MST) est l’une des priorités du président Luis Inacio Lula da Silva — 260 000 paysans en ont bénéficié au cours de son premier mandat (2002-2006). Mais, alors que les petites exploitations familiales constituent 80 p. 100 des propriétés rurales, le Brésil apparaît de plus en plus comme une superpuissance agricole. Cela est notamment dû à l’importance prise par la culture du soja, dont le Brésil est devenu en 2002 le premier exportateur mondial devant les États-Unis (l’agriculture représente 42 p. 100 des exportations du pays au milieu des années 2000).
Ce nouveau statut l’incite à prendre la tête d’un groupe de vingt pays émergents, dit le G20, dans le cadre des négociations commerciales menées au sein de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), afin de lutter contre le protectionnisme agricole des pays développés et contre les subventions que ceux-ci accordent à leurs producteurs.
La forêt brésilienne recèle un grand nombre de richesses naturelles telles que l’huile de tung, le caoutchouc, l’huile de carnauba, la fibre de caroa, des plantes médicinales, des huiles végétales, des résines, des bois de construction ou d’ébénisterie. Parmi ces bois, certains ont une forte valeur commerciale comme le pin du Paraná.
L’exploitation forestière s’est rapidement développée au cours des années 1970 et 1980 à mesure que l’occupation humaine gagnait du terrain sur la forêt. Cette exploitation, très extensive, ne respecte guère les équilibres naturels de la forêt amazonienne. Par bien des aspects, elle s’apparente plus à une déforestation anarchique qu’à une exploitation rationnelle soucieuse de préserver l’avenir du patrimoine écologique du pays. Handicapée par un manque initial d’investissement, l’industrie de la pêche a tout de même pris son essor dans les années 1970. En 2005, la production annuelle s’élevait à 1 008 066 tonnes, composées surtout de crevettes, de homards et de sardines. "Brésil" Emmanuel Buchot. Sources Encarta
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